La cathédrale revêt maintenant les armatures qui permettront aux ouvriers de lui refaire une beauté, de lui assurer une plus longue vie et de voir à la sécurité des lieux. Le texte qui suit donne un aperçu des travaux en cours, mais si vous préférez un résumé audiovisuel, visionnez notre vidéoclip et renseignez-vous en écoutant l’organiste Gerald Wheeler interpréter une Chorale de Bach sur l’orgue de la cathédrale.

Flèche
À l’intérieur de l’impressionnant cône en aluminium de la flèche, les travailleurs ont retiré quatre panneaux sur lesquels ils feront dans les prochaines semaines des essais en laboratoire. Le démontage de la flèche, opération complexe et délicate, est prévu pour l’été 2018.

Pinacle
Avant de procéder à la restauration de pierres sculpturales, on effectue un examen exhaustif de leurs composantes. Si les boutons ou rubans sont trop endommagés pour être restaurés, on en fera des esquisses qui serviront ensuite de modèle à un sculpteur de pierre. La photo à gauche montre le pinacle endommagé de la façade nord de la cathédrale. Les deux pierres du haut seront remplacées. On démontera la troisième pour en évaluer l’état avant de choisir comment procéder.

Maçonnerie
Il faut beaucoup de soin et d’expertise pour préparer un mortier durable et résistant adapté à la maçonnerie originale et qui respecte l’esthétique du bâtiment. On utilise parfois plusieurs préparations pour un même projet. Un spécialiste de l’atelier du maçon effectue des essais de mortier afin d’en déterminer la composition idéale. Les matériaux et assemblages existants, l’emplacement, le degré d’exposition aux éléments et la couleur entrent tous en jeu.
Lorsqu’on effectue des travaux de restauration, il est très important de choisir la pierre la mieux adaptée à l’utilisation qu’on doit en faire. Par exemple, au fil des ans, le pinacle fut réparé tantôt avec une pierre de grès de l’Ohio et tantôt avec une pierre calcaire de l’Indiana, deux types de pierres incompatibles dont l’une contribue à la détérioration de l’autre. Plusieurs des pierres de contrefort de la cathédrale sont trop endommagées pour qu’on puisse les restaurer. Afin de dénicher les meilleures pierres de remplacement, l’architecte Nancy Labrecque a parcouru les carrières locales et effectué un examen approfondi des matériaux disponibles. Les pierres qu’on voit ici sont celles qu’elle a choisies pour notre belle cathédrale.
« Les architectes responsables du projet ont notre pleine confiance, » dit Donna Jean-Louis, marguillère et membre du comité responsable de la surveillance des travaux pour la cathédrale. « Il faut savoir que la restauration diffère des nouvelles constructions. C’est un travail long et exigeant qui doit se conformer aux conditions fixées par les organismes culturels et de conservation qui subventionnent l’ouvrage. Nos architectes ont été extraordinaires à ce chapitre. À l’issue de six années de planification minutieuse et de préparatifs, quelle joie de voir les résultats tangibles de tout ce travail s’élever au-dessus de la cathédrale. »
Aidez-nous à restaurer notre belle cathédrale
Des sommes recueillies par la campagne, 7 470 000 $ serviront à réparer la flèche, à restaurer la maçonnerie et les éléments architecturaux et à améliorer les installations à l’intérieur de l’église. Faites un don aux générations futures : cliquez ici et contribuez à la campagne. Petit ou grand, chaque don compte!
À vous la parole
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